Collègues, je suis très très émue à la fois de ce vote et de ce signal historique.
L'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi constitutionnelle.
La question de l'accès à l'IVG, la question de sa protection, ce n'est pas un caprice, ce n'est pas un gain politique, ce n'est pas une question de groupe politique.
Les Fran?ais, on a cessé de le dire ici, ont d'ailleurs fait en sorte que nous ayons une nouvelle Assemblée et que nous arrivions à démontrer que nous pouvions travailler différemment.
Si sur la question des droits des femmes nous ne sommes pas capables de le faire, alors nous ne serons capables de le faire sur aucun texte.
Ce texte-là devient le texte de notre Assemblée, devient le texte qui doit toutes et tous nous réunir, devient le texte qui doit pouvoir aboutir, parce que nous ne devons pas finir notre mandat de parlementaire sans que notre constitution ait été modifiée.
Sans que l'IVG ait été intégrée à notre Constitution.
C'est ?a l'engagement que nous devons prendre.
Pour 337 contre 32, l'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi constitutionnelle.
Aujourd'hui collègues, l'Assemblée nationale parle au monde.